L'épidémie de choléra qui a éclaté au Zimbabwe début août n'est toujours pas sous contrôle. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à chiffré, vendredi 12 décembre, à 792 le nombre de morts dus à la maladie. Selon l'OMS, 16'00 cas de choléra étaient recensés en date du 11 décembre, principalement dans la région de Harare, capitale densément peuplé et épicentre de l'épidémie. l'OMS a également signalé une augmentation du nombre de personnes affectées à la frontière avec l'Afrique du Sud, en majorité dans la région de Limpopo, dont le fleuve fait office de frontière entre les deux pays. L'OMS a également détecté quelques cas "mineurs" aux frontières avec le Mozambique et le Botswana. Des milliers de Zimbabwéens fuient l'épidémie vers les pays voisins, surtout en Afrique du Sud.
L'organisation humanitaire Médecins Sans Frontières (MSF) a pour sa part estimé que l'épidémie, dont l'ampleur et le nombre d'infections sont sans précédents, pourrait durer des mois. "L'épidémie de choléra n'est pas sous contrôle actuellement", a déclaré la porte-parole de l'OMS Fadela Chaib. Ce diagnostique contredit les propos du président du Zimbabwe Robert Mugabe, qui avait affirmé jeudi dernier qu'il n'y avait "plus de choléra" dans le pays.
Dans le pire des scénario, jusqu'à 60'000 personnes sont menacées de contracter la maladie. A l'épidémie s'ajoute la pénurie de nourriture, l'effondrement économique et la crise politique, qui persiste en dépit de l'accord de partage du pouvoir conclu en septembre.
L'organisation humanitaire Médecins Sans Frontières (MSF) a pour sa part estimé que l'épidémie, dont l'ampleur et le nombre d'infections sont sans précédents, pourrait durer des mois. "L'épidémie de choléra n'est pas sous contrôle actuellement", a déclaré la porte-parole de l'OMS Fadela Chaib. Ce diagnostique contredit les propos du président du Zimbabwe Robert Mugabe, qui avait affirmé jeudi dernier qu'il n'y avait "plus de choléra" dans le pays.
Dans le pire des scénario, jusqu'à 60'000 personnes sont menacées de contracter la maladie. A l'épidémie s'ajoute la pénurie de nourriture, l'effondrement économique et la crise politique, qui persiste en dépit de l'accord de partage du pouvoir conclu en septembre.
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