Une centaine de pays se sont réunis mercredi 3 décembre à Oslo pour signer un traité interdisant les bombes à sous-munitions. Ils ont appelé les plus gros producteurs, tels les Etats-Unis et la Russie, à se joindre à l’accord, mais ces derniers s’entêtent dans le refus de signer le traité.
La Norvège, à l’origine du processus d’interdiction, était la première à signé l’accord qui prohibe la production, l’utilisation, le stockage et le commerce de ces armes et qui oblige les signataires à venir en aide aux victimes des bombes à sous-munitions (BASM).
Pour entrer en vigueur, le texte doit être ratifié par au moins 30 Etats. La Norvège a dit espérer que l’objectif serait atteint début 2009.
Les BASM peuvent contenir plusieurs centaines de mini-bombes, qui se dispersent sur un vaste périmètre mais n’explosent pas toutes, se muant de facto en mine antipersonnel. Selon Handicap International, environ 100'000 personnes, dont 98% de civils, ont été tuées ou mutilées dans l’explosion de sous-munitions à travers le monde depuis 1965. Plus d’un quart sont des enfants intrigués par leurs formes et leurs couleurs.
Honteux : Les pays principaux producteurs et utilisateurs de BASM étaient absents, comme les Etats-Unis, la Russie, la Chine, Israël, le Pakistan et l’Inde. Mais selon les ONG, l’accord devrait permettre de stigmatiser ces armes, y compris parmi les non-signataires. De plus, l’arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche pourrait aussi déboucher sur une signature américaine.
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