La France et les Pays-Bas ont présenté jeudi à New York, à l'ONU, un appel à la dépénalisation universelle de l’homosexualité. Le texte se fonde sur la déclaration universelle des droits de l’Homme. Rama Yade, secrétaire d’État aux droits de l’Homme, et Maxime Verhagen, ministre des Affaires étrangères néerlandais, sont les inspirateurs de ladite déclaration, mais ceux-ci ont reçu le soutien de seulement 66 pays sur 192 inscrits, dont l’ensemble de l’Union européenne. La déclaration qui se voulait historique divise donc déjà les Nations unies. Un tiers des pays de la planète, tel les Etats-Unis n’ont pas pris position.
Le texte prend en référence la Déclaration universelle des droits de l’Homme, dont on célèbre cette année les soixante ans. Il réaffirme le « principe de non-discrimination qui exige que les Droit de l’homme s’applique de la même manière à chaque être humain, indépendamment de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre ».
En effet, la situation des personnes homosexuelles ou transgenres dans certains pays est réellement inquiétante. Des personnes sont lapidées, pendues, décapitées ou torturées uniquement à cause de leur orientation sexuelle. L’homosexualité est interdite dans 77 pays et punie par la peine de mort dans six nations (Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Iran, Mauritanie, Nigeria, Soudan et Yémen). En Suisse, l’homosexualité a été définitivement dépénalisée en 1942.
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