lundi 22 décembre 2008

Vers une dépénalisation universelle de l’homosexualité

La France et les Pays-Bas ont présenté jeudi à New York, à l'ONU, un appel à la dépénalisation universelle de l’homosexualité. Le texte se fonde sur la déclaration universelle des droits de l’Homme. Rama Yade, secrétaire d’État aux droits de l’Homme, et Maxime Verhagen, ministre des Affaires étrangères néerlandais, sont les inspirateurs de ladite déclaration, mais ceux-ci ont reçu le soutien de seulement 66 pays sur 192 inscrits, dont l’ensemble de l’Union européenne. La déclaration qui se voulait historique divise donc déjà les Nations unies. Un tiers des pays de la planète, tel les Etats-Unis n’ont pas pris position.


Le texte prend en référence la Déclaration universelle des droits de l’Homme, dont on célèbre cette année les soixante ans. Il réaffirme le « principe de non-discrimination qui exige que les Droit de l’homme s’applique de la même manière à chaque être humain, indépendamment de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre ».


En effet, la situation des personnes homosexuelles ou transgenres dans certains pays est réellement inquiétante. Des personnes sont lapidées, pendues, décapitées ou torturées uniquement à cause de leur orientation sexuelle. L’homosexualité est interdite dans 77 pays et punie par la peine de mort dans six nations (Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Iran, Mauritanie, Nigeria, Soudan et Yémen). En Suisse, l’homosexualité a été définitivement dépénalisée en 1942.

Jacques Chirac à Jérusalem - 1996

Pour la petite histoire:

Jacques Chirac, en visite en Israël, voulais faire un bain de foule à Jérusalem. Il avait demandé une sécurité minimum, mais le gouvernement israélien, en a voulu autrement. Militaires à chaque carrefour, sur les toits... impossible de serrer les mains des commerçants palestiniens. A trois reprises, Chirac demande au chef de la sécurité de laisser faire. Au bout d'un moment, il explose... Je n'ai pas réussi à trouver la vidéo dans sa totalité, mais ce petit extrait vaut le détour...



samedi 13 décembre 2008

Zimbabwe : l'épidémie de choléra n'est pas sous contrôle


L'épidémie de choléra qui a éclaté au Zimbabwe début août n'est toujours pas sous contrôle. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à chiffré, vendredi 12 décembre, à 792 le nombre de morts dus à la maladie. Selon l'OMS, 16'00 cas de choléra étaient recensés en date du 11 décembre, principalement dans la région de Harare, capitale densément peuplé et épicentre de l'épidémie. l'OMS a également signalé une augmentation du nombre de personnes affectées à la frontière avec l'Afrique du Sud, en majorité dans la région de Limpopo, dont le fleuve fait office de frontière entre les deux pays. L'OMS a également détecté quelques cas "mineurs" aux frontières avec le Mozambique et le Botswana. Des milliers de Zimbabwéens fuient l'épidémie vers les pays voisins, surtout en Afrique du Sud.

L'organisation humanitaire Médecins Sans Frontières (MSF) a pour sa part estimé que l'épidémie, dont l'ampleur et le nombre d'infections sont sans précédents, pourrait durer des mois. "L'épidémie de choléra n'est pas sous contrôle actuellement", a déclaré la porte-parole de l'OMS Fadela Chaib. Ce diagnostique contredit les propos du président du Zimbabwe Robert Mugabe, qui avait affirmé jeudi dernier qu'il n'y avait "plus de choléra" dans le pays.

Dans le pire des scénario, jusqu'à 60'000 personnes sont menacées de contracter la maladie. A l'épidémie s'ajoute la pénurie de nourriture, l'effondrement économique et la crise politique, qui persiste en dépit de l'accord de partage du pouvoir conclu en septembre.

Ahmad the dead terrorist - subtitled

histoire de rire un peu...


lundi 8 décembre 2008

Manifestation pour le droit humain à l’eau

Une coalition d’organisations impliquées dans la défense et la promotion du droit humain à l’eau organisent le 10 décembre prochain à 12h30 à Bruxelles une manifestation citoyenne devant le Parlement européen. Elles dénoncent le fait que les forces sociales dominantes des pays les plus puissants et influents du monde aient réussi à empêcher les Nations Unies de reconnaître l’accès à l’eau comme un droit humain, à l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Rappelons que la difficulté d’accès à l’eau potable touche aujourd’hui 1,5 milliard de personnes. La pauvreté est la principale cause du non-accès à l’eau. Des mesures radicales doivent être prises et au plus vite !

La police israélienne bloque une livraison humanitaire vers Gaza


La police israélienne a bloqué dimanche 7 décembre le départ d'un bateau chargé de nourriture et matériel médical que des Arabes israéliens voulaient livrer dans la bande de Gaza. En raison du blocus imposé par Israël depuis que le Hamas est au pouvoir, le bateau a été placé sous surveillance dans la marina de Tel Aviv.


Ce n’est pas le premier et malheureusement sûrement pas le dernier. Pas plus tard que la semaine dernière, un navire libyen devait acheminer à Gaza 3.000 tonnes de nourriture, médicaments et aide humanitaire. Il a été dérouté par la marine israélienne.


La situation humanitaire dans la bande de Gaza inquiète les Nations unies et les organisations de défense des droits de l'homme, qui ont demandé à Israël de relâcher le blocus imposé sur le territoire dirigé depuis juin 2006. Pourtant, rien ne se passe. La situation s’aggrave et la communauté internationale s’inquiète… mais ne fait rien.

dimanche 7 décembre 2008

Stop aux bombes à sous-munitions !

Une centaine de pays se sont réunis mercredi 3 décembre à Oslo pour signer un traité interdisant les bombes à sous-munitions. Ils ont appelé les plus gros producteurs, tels les Etats-Unis et la Russie, à se joindre à l’accord, mais ces derniers s’entêtent dans le refus de signer le traité.


La Norvège, à l’origine du processus d’interdiction, était la première à signé l’accord qui prohibe la production, l’utilisation, le stockage et le commerce de ces armes et qui oblige les signataires à venir en aide aux victimes des bombes à sous-munitions (BASM).


Pour entrer en vigueur, le texte doit être ratifié par au moins 30 Etats. La Norvège a dit espérer que l’objectif serait atteint début 2009.

Les BASM peuvent contenir plusieurs centaines de mini-bombes, qui se dispersent sur un vaste périmètre mais n’explosent pas toutes, se muant de facto en mine antipersonnel. Selon Handicap International, environ 100'000 personnes, dont 98% de civils, ont été tuées ou mutilées dans l’explosion de sous-munitions à travers le monde depuis 1965. Plus d’un quart sont des enfants intrigués par leurs formes et leurs couleurs.


Honteux : Les pays principaux producteurs et utilisateurs de BASM étaient absents, comme les Etats-Unis, la Russie, la Chine, Israël, le Pakistan et l’Inde. Mais selon les ONG, l’accord devrait permettre de stigmatiser ces armes, y compris parmi les non-signataires. De plus, l’arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche pourrait aussi déboucher sur une signature américaine.

samedi 6 décembre 2008

Série 4/4 : les attaques de Bombay

Motif : discriminations à l’encontre des musulmans

Les musulmans représentent la minorité la plus importante en Inde (près de 13,4% de la population). Pourtant, ils font l’objet d’incessantes discriminations. Le rapport gouvernemental du comité Sachar, publié en novembre 2006, affirme qu’ils arrivent quasi systématiquement en queue de peloton. Les musulmans pauvres sont plus pauvres que les Hindous pauvres, même souvent derrière les hors castes. Ils sont moins éduqués et moins représentés dans le gouvernement, les fonctions publiques, etc. Ils sont la cible de manifestations de violence systématiquement fomentées par la droite hindoue. Quand il y a procès, ils sont souvent mal indemnisés et leurs bourreaux sont rarement arrêtés. Plus grave encore, un processus de « ghettoïsation est en train de se mettre en place. Le dangereux résultat est que les jeunes musulmans se retrouvent de plus en plus marginalisés.

Les musulmans qui vivent majoritairement dans la vallée du Cachemire font l’objet d’attaque, de mauvais traitements, d’arrestations arbitraires et même de disparitions. Ils ont récemment organisé un mouvement de résistance menant une sorte d’intifada pacifique. Un de terroristes présents dans les attentats de Bombay, qui s’est exprimé à la télévision indienne avec son portable avait un accent cachemiri. Il a parlé des mauvais traitements infligés aux musulmans du Jammu et Cachemire.

Série 3/4 : les attaques de Bombay

Le gouvernement indien savait ce qui allait se passer…


Bombay était une cible facile à cause d’un dispositif de sécurité laxiste. La journaliste Wendy Kristianasen, qui se trouvait sur place, avait constaté que peu de temps auparavant, les contrôles de sécurité étaient plus importants que dans la plupart des villes occidentales. « On ne pouvait pas entrer dans la gare centrale sans papiers d’identité » a-t-elle ajouté. « Quant à l’entrée dans le célèbre hôtel Taj Mahal, elle ne pouvait s’effectuer que par une petite porte où les visiteurs subissaient un contrôle électronique et la fouille de leurs sacs.

La veille des attaques, le gouvernement avait évoqué la mise en place d’un service de renseignement intérieur (équivalent indien du FBI). D’après Praveen Swami, journaliste dansle magazine The Hindu, les services de renseignement indiens auraient fourni au gouvernement « à trois reprises au moins, des informations précises concernant l’imminence d’une attaque terroriste de grande ampleur à Mumbai ». Les dirigeants politiques de l’Inde sont à présent largement blâmés de n’avoir pas agi. Quant à la piste pakistanaise, elle reste très incertaine. Nul ne la confirme.

Série 2/4 : les attaques de Bombay

Que savons-nous des Moudjahidines du Deccan ?


Quelques heures après le début des attentats, le premier ministre Manmohan Singh a déclaré à la télévision que ces attaques ont été lancées par des gens « basés à l’extérieur du pays ». Bien qu’il ne l’ait pas mentionné, l’allusion au Pakistan était limpide.

Ved Marwah, un expert indien du renseignement a avancé en direct à la BBC que la référence de M. Singh à une complicité extérieure concernait précisément le groupe islamiste Lashkar-e-Taiba, basé à Lahore (Pakistan), qui opère dans plusieurs pays. Le choix des cibles occidentales et juives renforce la probabilité que l’on a affaire à des réseaux islamistes internationaux.

Cela semble se confirmer par leur choix de cibles. Selon certains témoignages d’occidentaux, les auteurs de l’attentat auraient essayé d’isoler ceux qui avaient des passeports britanniques et américains.

Série 1/4 : les attaques de Bombay


Que s’est-il passé à Bombay ?


Des attaques ont été menées sur sept cibles différentes, la nuit du 26 au 27 novembre, à Bombay, la capitale économique de l’Inde. Ces attentats sont d’ampleur sans précédent dans le pays. Elles se sont déroulées dans le secteur historique et branché de la ville, qui était un pôle d’attraction des touristes occidentaux. Deux jours plus tard, deux hôtels étaient encore assiégés. Le bilan fait état de 195 morts dont 27 étrangers et d’au moins 295 blessés. Les attaques ont été menées par des hommes entraînés, armés de kalachnikov et de grenades à main, se désignant eux-mêmes sous le nom de « moudjahidines du Deccan ».

Les quatre cibles principales étaient la gare centrale de Mumbai, le terminus Chhatrapati Shivaji (immeuble grandiose construit sous domination britannique), le palace du Taj Mahal et l’hôtel moderne Trident Oberoi. Ils avaient en commun d’être des lieux très occidentalisés. Car le père de la marié était d’ores et déjà en pleine effervecence . le lieu de rencontre ne tenait pas compte de certains facteurs. Il ne tenait compte, entre autre que de savoir si oui ou non il allait partir, loin, loin d’ici, pour le retrouver ou non, savoir si au lieu.

dimanche 23 novembre 2008

La bande de Gaza agonise

Article de Hassane Zerrouky, dans l’humanité


Palestine : Plusieurs enquêtes soulignent l’extrême dégradation de la situation du territoire soumis au blocus d’Israël : mortalité infantile et taux de chômage record, secteur sanitaire sinistré.


« Sauvez Gaza, sauvez la vie des enfants, sauvez notre avenir », tel est le cri d’alarme que lance Ziad Medoukh, enseignant à l’université Al-Aqsa de Gaza, qui nous a fait parvenir un constat accablant de la situation. Gaza se meurt. Ce petit bout de territoire d’à peine 360 kilomètres carrés est coupé du reste du monde, en raison du blocus imposé par Israël depuis juin 2007. Les 1,5 million d’habitants qui y vivent sont pratiquement prisonniers : ils ne peuvent pas en sortir.


Le secteur agricole réduit à néant


« La fermeture de Gaza est une punition tant physique que mentale de la population », a averti l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), dans un communiqué publié mardi. L’agence des Nations unies a indiqué que ses distributions alimentaires (blé, viande, lait en poudre et huile) à près de 750 000 Palestiniens de Gaza devront cesser ce jeudi, à moins qu’elle n’obtienne un accès au territoire occupé.


Il faut savoir que le nombre de camions de livraison de carburants, de marchandises et de produits divers nécessaires à l’activité socio-économique et sanitaire est passé d’environ 300 par jour à la veille du blocus à 45 au tout début de ce blocus, pour être quasiment nul aujourd’hui. De ce fait, la pénurie alimentaire a automatiquement entraîné une hausse des prix dans une région où le taux de mortalité infantile (30 décès pour mille, selon l’OMS) est l’un des plus élevé au monde.


Au plan économique, sur les 3 900 PME-PMI en activité en 2005, il n’en reste que 195, qui fonctionnent au ralenti. Les 960 fabriques de vêtements qui sous-traitaient quelque 5 millions de pièces à destination du marché israélien sont aujourd’hui à l’arrêt, et leurs 25 000 salariés, désormais au chômage, sont allés grossir les rangs des 80 % de sans-emploi que compte le territoire.


Durement touchée, l’agriculture (70 000 hectares), qui employait plus de 40 000 salariés (12 % de la population active), vivote. L’interdiction d’exporter les produits agricoles, occasionnant des pertes de 150 000 dollars par jour, ajoutée au manque de semences, d’engrais et d’équipements agricoles, est en train de réduire à néant ce secteur vital de l’économie.


Plus graves encore sont les conséquences sur les infrastructures, la santé, l’éducation et plus généralement la vie quotidienne des habitants de la bande de Gaza. En matière de construction, tous les projets inscrits dans le cadre du programme des Nations unies - aménagement du réseau routier et des rues des villes et des villages, de la voirie, construction d’universités et d’hôpitaux d’une valeur de 350 millions de dollars, sont à l’arrêt. La pénurie de médicaments risque de concerner plus de 160 types de produits dans les prochains jours, rapporte une étude du ministère de la Santé palestinien.


Faute de pièces de rechange, 90 appareils médicaux sont en panne. En outre, selon l’OMS, l’armée israélienne a interdit la sortie à 1 150 malades, dont 210 dans un état préoccupant, pour aller se soigner en Égypte ou en Jordanie, voire ailleurs. Faute de soins à l’étranger, 259 malades sont décédés depuis juin 2007. À quoi s’ajoute, selon un rapport de l’OMS, le fait que « les traumatismes psychologiques et le stress connaissent des niveaux élevés, surtout chez les enfants et les jeunes adultes ».


Centrales électriques à l’arrêt


En outre, la pénurie de carburant, qui entraîne de fréquents arrêts des centrales électriques encore en service, n’est pas sans conséquences sur le fonctionnement de secteurs vitaux en matière d’hygiène de vie et de santé : il en est ainsi des services d’adduction d’eau, des stations d’épuration des eaux usées, du traitement des déchets, et plus généralement du ramassage des ordures ; faute de carburants et de pièces de rechange, plus de 50 % du parc des véhicules de la ville de Gaza sont à l’arrêt, et les ordures s’amoncellent à vue d’oeil dans les rues de Gaza et des autres localités.

Situation dramatique en République Démocratique du Congo

Publié dans la Tribune des droits humains:


Depuis le mois d’août, le conflit au Nord Kivu entre les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les troupes du général rebelle Laurent Nkunda du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) s’est intensifié et s’accompagne de violations graves et massives des droits de l’Homme constitutives de crimes internationaux réprimés par la Cour pénale internationale (CPI).


Une forte inquiétude de la situation qui prévaut actuellement dans la capitale du Nord-Kivu, Goma, où face à l’avancée des rebelles du CNDP, des éléments en fuite des FARDC se livreraient à des actes de pillages, des exécutions sommaires et des viols à l’encontre des populations civiles de la ville et de ses alentours. L’insécurité et la confusion seraient accentuées par la présence de soldats de la Garde républicaine envoyés pour réprimer le comportement des FARDC et qui se livreraient eux-mêmes à des exactions. Ainsi une dizaine de soldats des FARDC auraient été abattus par la Garde républicaine. De leur côté, les éléments du CNDP tout en conservant leurs positions en dehors de la ville dans l’attente de l’ouverture de négociations avec le pouvoir de Kinshasa, se livreraient aussi à des exactions dans les territoires sous leur contrôle, notamment le pillage des camps de déplacés de guerre de Kibati et Rutchuru.


Face à l’imminence de la reprise des combats et des exactions qui les accompagnent, les forces de la Mission des Nations unies en RDC (MONUC) sont manifestement dans l’incapacité d’assumer pleinement leur rôle de protection des populations civiles, limitées en cela par un mandat qui les autorise à utiliser la force pour combattre les bandes armées mais uniquement en appui aux FARDC.


Des manifestations et des heurts, attisés par des politiciens, se sont d’ailleurs déroulés dans des villes de l’Est de la RDC contre la présence de la MONUC qui est accusée d’être incapable d’assurer la protection des populations, voire de ne pas vouloir le faire. Ainsi, dans la ville de Goma le 27 octobre 2008, la population s’est attaquée au personnel et aux installations de la Monuc. A Kisangani, des groupes de jeunes gens armés, en toute connaissance des autorités, ont manifesté en s’attaquant également aux forces de la MONUC. Certains d’entre eux se joignent aux forces de sécurité et de l’armée qui patrouillent en ville à la recherche d’éléments rebelles soi-disant infiltrés. Ainsi un climat de suspicion et de tension se développe où toute critique est perçue comme une trahison. Les défenseurs des droits de l’Homme qui dénoncent sans relâche les exactions de toutes les parties au conflit sont perçus comme des opposants, des « traîtres » et des « suppôts des occidentaux ». Ces accusations alimentent un peu plus les ressentiments de la population contre la MONUC, la communauté internationale et tout élément désigné comme étranger.

lundi 27 octobre 2008

Le Dalaï lama a perdu l’espoir

Malgré les négociations qui durent depuis 2002, les persécutions chinoises continuent. Le Dalaï lama a perdu tout espoir de négocier l’autonomie du Tibet avec la Chine. Il réalise enfin que « La Chine ne veut tout simplement pas régler la question du Tibet ». Mais d’après son porte parole, il envisage de modifier sa politique en la matière. Ce n’est qu’au mois de Novembre que l’on en saura plus, à la suite d’une grande réunion des dirigeants tibétains en exil. Celle-ci aura lieu à Dharamsala, au nord de l’Inde, où le dignitaire bouddhiste vit réfugié depuis 1959.

Israël : Shimon Péres appelle le peuple à se préparer pour de nouvelles élections

La cheffe du Parti centriste Kadima au pouvoir, Tzipi Livni, a donné le coup d’envoi de la campagne électoral en appelant à la tenue d’élection anticipée « le plus rapidement possible » après avoir échoué à former une coalition gouvernementale. Suite à cette annonce, le président Shimon Peres a affirmé lors de l’ouverture de la session d’hivers de la Knesset qu’ « Israël allait entamer une campagne électorale cruciale ». Il a énoncé les enjeux de cette campagne, à commencer par le dossier crucial des négociations de paix avec les Palestiniens, mais aussi sur les questions de sécurité, la situation économique et les problèmes sociaux. Ces termes ont dors et déjà été repris par les 3 principales formations, Kadima, le Likoud et les travaillistes, dans les grands axes de leur programme.

Etats-Unis, présidentielle 2008

Les sondages ne seraient pas toujours fiable… et encore moins lorsqu’il s’agit d’un afro-américain. Telle est la théorie défendue par Richard Keyser, journaliste au Monde Diplomatique.

Les élections américaines du 4 novembre prochain détermineront enfin l’identité du prochain président. L’élection éventuelle de Barack Obama ouvrirait une ère nouvelle à Washington. Le contexte paraît porteur pour une proposition politique en rupture avec l’ordre républicain. Cela ne manquerait pas non plus d’avoir des conséquences sur le reste du monde.

Les sondages annoncent une nette avance pour Barak Obama, ce qui, pour beaucoup, soulage les esprits. Mais la course à la présidence est-elle déjà terminée ? D'après Richard Keyser, ce n’est pas gagné d’avance. Beaucoup de sondés fourniraient des réponses perçues comme politiquement correctes et " socialement désirable". Face à face, ils vont dire ce qu’il est bon de dire, car toute autre réponse serait jugée déplacée, voir raciste. D'autant plus si le candidat représente son propre parti. Mais dans l’isoloir, l’anxiété provoquée par l’idée d’un président afro-américain pourrait leur faire changer d’avis…

Prions pour qu’il se trompe !

lundi 13 octobre 2008

Charlotte's web est un blog excellent qui allie politique, art, histoire, géographie et surtout, de l'humour. A visiter

mardi 7 octobre 2008

JO Pékin



Vraiment drôle et tristement vrai...

mardi 30 septembre 2008

Objectif du Blog

J'ai créé ce blog dans le cadre d'un cours intitulé "internet et nouvelles technologies". Il aura donc une existence limitée. Mon but est de faire paraître des événements qui m'ont marqués, du passé à l'actualité et du sérieux au divertissement.