Les sondages ne seraient pas toujours fiable… et encore moins lorsqu’il s’agit d’un afro-américain. Telle est la théorie défendue par Richard Keyser, journaliste au Monde Diplomatique.
Les élections américaines du 4 novembre prochain détermineront enfin l’identité du prochain président. L’élection éventuelle de Barack Obama ouvrirait une ère nouvelle à Washington. Le contexte paraît porteur pour une proposition politique en rupture avec l’ordre républicain. Cela ne manquerait pas non plus d’avoir des conséquences sur le reste du monde.
Les sondages annoncent une nette avance pour Barak Obama, ce qui, pour beaucoup, soulage les esprits. Mais la course à la présidence est-elle déjà terminée ? D'après Richard Keyser, ce n’est pas gagné d’avance. Beaucoup de sondés fourniraient des réponses perçues comme politiquement correctes et " socialement désirable". Face à face, ils vont dire ce qu’il est bon de dire, car toute autre réponse serait jugée déplacée, voir raciste. D'autant plus si le candidat représente son propre parti. Mais dans l’isoloir, l’anxiété provoquée par l’idée d’un président afro-américain pourrait leur faire changer d’avis…
Prions pour qu’il se trompe !